Le réalisme et l'intensité émotive de ses œuvres suscitent encore de nos jours la fascination ou le rejet. Le vieux vernis jauni est alors enlevé et remplacé, rendant aux couleurs leur éclat d'origine[25]. La tradition chrétienne en fait un symbole de chasteté en Occident[132],[Note 7], symbole qui paraît bel et bien actif dans cette œuvre[133]. Sauf mention contraire, ces informations proviennent du site du Mauritshuis. Comme le noir verdâtre du fond de l'arrière-plan, le rouge garance s'est dégradé avec le temps : la couleur du tissu devait paraître plus chaude que de nos jours[111]. ». I don't think the picture is fair to her memory. À sa redécouverte par le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe, elle est d'abord sobrement nommée[11] comme « Jeune Fille » (par exemple en 1908) ou « Tête de jeune fille » (« Head of a Girl » en 1952). Elle représente une adolescente[2] (ou une très jeune adulte) en buste, sur un arrière-plan d'un noir uniforme. She was a model for a lot of his work. Agissant comme un miroir dans le tableau, la perle reflète la lumière de la fenêtre située en dehors du cadre à gauche, et, comme l'a révélé la restauration, le col immaculé de la veste[60], ce qui est cohérent avec le fait que la perle constitue un symbole de pureté[134]. ». Johannes Vermeer was the master of light. The title given by the Mauritshuis where the painting is housed is : « Meisje met de parel ». Vermeer a peint un point similaire sur les lèvres de, Certain details, characteristic of Vermeer's technique were also brought to light including a small light reflection near the left corner of her mouth. Cette numérisation de La Jeune Fille à la perle avait pour objectif « d’évaluer l’état de surface du tableau, de mesurer les fissures et de voir la topographie de diverses zones clés tout en évaluant les restaurations passées Â», précise le responsable du projet Émilien Leonhardt. Cette reconnaissance est pourtant relativement récente puisque la toile a été oubliée plus de deux cents ans, jusqu'à ce que le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe la redécouvre, et la lègue en 1903 au musée du Mauritshuis, à La Haye aux Pays-Bas. Elle produit un jeu d'ombres variées sur son dos et l'arrière de sa tête, dans la moitié droite de l'œuvre. ». L'œil gauche dessine avec la perle une ligne de force de l'œuvre[121], et met en valeur le regard de la jeune fille, qui s'adresse directement au spectateur[122]. ». Dans chaque partie, les ouvrages et les sites Internet consultés sont classés selon l'ordre alphabétique des auteurs. [The signature] was painted with a lighter toned pigment over the dark background but is usually not visible in reproductions. Vermeer painted a similar highlight on the lips of the, « Le reflet sous la perle contenait une petite touche plus claire, qui ne faisait pas partie de la peinture originale. - Ed. ». La dernière modification de cette page a été faite le 29 janvier 2021 à 20:54. La beauté est au-delà de la technique. Ce qui frappe d'emblée est le mouvement de la jeune fille qui se retourne et regarde le spectateur par-dessus son épaule. ». C'est dans cette partie ombrée que se détache le scintillement des reflets du pendant d'oreille. », « En raison de son format presque identique et de la similitude de ses couleurs et de sa composition, [le, Because of its almost identical size and its proximity in tone and composition, [Head of a youg woman] is often considered to be either a variant or counterpart to the famous. Ce n'est qu'à partir de la seconde moitié du XXe siècle qu'elle est désignée en référence à l'attribut du turban (« Jeune Fille au Turban » en 1952 et 1974, chez deux auteurs différents). Toujours est-il que la comparaison des deux jeunes filles tourne sans hésitation à l'avantage de La Jeune Fille à la perle[86],[Note 5], à l'aspect innocent, au regard doux et à la bouche pulpeuse évoquant l'attrait de la jeunesse, voire, tout simplement, la beauté du personnage[87],[88]. Or, plusieurs indices laissent penser qu'il en a été ainsi dans la création de La Jeune Fille à la perle. La Jeune Fille à la perle (en néerlandais : Meisje met de parel) est une peinture à l'huile sur toile réalisée par le peintre néerlandais Johannes Vermeer vers 1665.Ce tableau de moyenne dimension est un portrait en buste d'une jeune femme anonyme — peut-être l'une des filles de Vermeer — portant une perle à l'oreille ainsi qu'un turban sur la tête. », « Il est donc clair que la perle du tableau de Vermeer est un symbole de chasteté. André Malraux avait noté, dans Les Voix du silence (1951), que les tableaux de Vermeer présentant un personnage unique ne sont « pourtant […] pas tout à fait des portraits. La Fille au chapeau rouge (vers 1665-1667). « La Jeune Fille n’a malheureusement pas encore révélé le secret de son identité, mais nous avons appris à la connaître un peu mieux Â», avait déclaré à l’Agence France Presse Martine Gosselink, la directrice du musée, en avril 2020. Les deux œuvres sont un succès aussi bien public que critique. Certains chercheurs pensent également retrouver le même modèle dans L'Art de la peinture et La Dame au collier de perles[49]. The luminescence of Elizabeth's vestal visage and pubescent complexion diminishes the earring, by comparison, to an incidental highlight not worthy of mention ! La couleur des lèvres est principalement obtenue par l'emploi de rouge garance[114]. Au printemps 2020, une petite équipe française a numérisé. Ainsi, lors de la réouverture du musée après deux ans de travaux, les journaux peuvent annoncer qu'« il suffit de dire qu'il abrite La Jeune Fille à la perle de Vermeer pour qu'aussitôt tout le monde sache quel musée extraordinaire [il] peut être »[146], ou bien s'exclamer : « c'est officiel ! […] Since Vermeer continued to employ without reserve this pigment even in the last few years of his life when he faced a dramatically deteriorating financial situation due to the war with France, it may be that his rich Delft patron Pieter van Ruijven covered the cost. « Sa boucle d'oreille faite d'une perle de grande taille est un symbole parfait pour la lumière et l'obscurité (clair-obscur), de même que sa représentation éclairée sur le fond noir dense. ». », « Aux Pays-Bas, la réalisation de peintures de chevalet, aisément négociables, que les artistes hollandais furent les premiers à reconnaitre et à exploiter, leur permit de promouvoir les œuvres privées, jusqu'à en faire un des principaux commerces artistiques de l'Europe aux, « Dans les églises de la Réforme hollandaise dédiées au culte calviniste, la chaire était le principal centre d'intérêt : les images pieuses, les retables et les chorales étaient bannis, les autels enlevés, et les murs blanchis à la chaux. Technique désormais très répandue dans le monde de l’art, la numérisation des œuvres permet notamment aux conservateurs des musées de mieux étudier, conserver les tableaux mais aussi de démocratiser leurs accès au plus grand nombre hors des murs des établissements culturels via internet et des applications dédiés. Pieter Claesz van Ruijven, Delft, before 1674; (?) En tant que pièce de parure associée au monde musulman en général, et aux Turcs en particulier, cet accessoire vestimentaire pouvait tout aussi bien évoquer l'exotisme et les séductions orientales que les menaces à l'égard du monde chrétien[123]. (à partir de 6 ans) Les fleurs de la ville: une balade généreuse, hymne à la couleur, à travers la ville - Jon Arno Lawson - Sydney Smith (illus.) Ceci fait ressortir par contraste le modelé du visage[95], et donne l'impression d'une peau plus claire encore[73], tout en créant une sensation d'isolement du personnage[96]. L'éclairage, et surtout le contraste entre la noirceur de l'arrière-plan et la clarté de la carnation du visage[73], ainsi que l'estompage des contours que cela implique, produisent un « état diffus d'émergence »[74] du visage du personnage, que rehausse la clarté du turban et du col blanc du vêtement[75]. La Laitière, vers 1658-1661, Rijksmuseum Amsterdam. », Qui sont trois couleurs avec lesquelles toute autre couleur peut être créée dans un procédé de, « Le modèle peut être idéalisé et ne pas exister réellement, mais il peut aussi s'agir de Maria, la fille cadette de Vermeer, qui avait entre 12 et 13 ans en 1665. C'est ce que montre notamment le témoignage de la veuve du peintre qui attribue entre autres le décès de son mari à son incapacité à subvenir à leurs besoins : « Pour cette raison et à cause des grandes dépenses occasionnées par les enfants, pour lesquelles il ne disposait plus de moyens personnels, il fut si affligé et s’affaiblit tellement qu’il en perdit la santé et mourut en l’espace d’un jour ou un jour et demi. Dès lors, ces deux adaptations présentent l'intérêt de faire connaître le peintre et son œuvre. », Its form and substance are defined by the thick white fleck of impasto which registers the same beams of light which rake across the girl's face and turban and by the soft reflection that has gathered up some of the light cast off by the intensely light band of the white collar below, « Sur cette perle se reflète […] le col de son chemisier immaculé. Il a été récemment affirmé que la jeune fille à la perle "semblait avoir au moins 15 ans", mais de l'avis du présent auteur, elle pourrait très bien en avoir douze et simplement avoir été habillée de façon à en paraître davantage. On connaît un portrait de Michael Sweerts : « Vermeer aurait pu découvrir l'œuvre de Sweerts à travers Louis Cousin […], qui fut son confrère à Bruxelles à la fin des années 1650 et auparavant à Rome. Introduction et texte de Stéphanie Dulout, « […] comme pour certaines figures des scènes de genre de l'artiste, les traits du modèle sont discrètement simplifiés […]. « Johannes Vermeer était le maître de la lumière. « [Le rouge garance] est aujourd'hui complètement dégradé. Elle propose ainsi d'y voir une allégorie de la peinture[143] jouant avec les éléments essentiels qui définissent celle-ci : les trois couleurs primaires[Note 9] — rouge pour les lèvres, bleu et jaune pour le turban[144] —, la lumière, et l'obscurité[145]. L'arrière-plan est neutre, presque noir. Néanmoins, des chercheurs ont critiqué notamment la dénaturation de la véritable personnalité de la femme de Vermeer, Catharina qui, dans le livre et le film parait injustement colérique et jalouse[151]. Les épaules tournées vers la gauche du cadre, elle est montrée de trois quarts dos. Ces interrogations sont considérées comme largement vaines par certains historiens d'art, qui arguent du fait que La Jeune Fille à la perle est, non un portrait visant à individualiser une personne précise, mais une tronie, c'est-à-dire une œuvre dont l'objet est de représenter une physionomie ; aussi l'identité du modèle importe-t-elle peu au commanditaire[35]. Quoi qu'il en soit, l'âge du modèle correspond à une tranche d'âge de 12 à 15 ans, soit celui d'une des deux filles du peintre[52]. », « Le tableau est construit sur la diagonale ascendante. a mixture of indigo and weld, both being organics colors, results in a rather translucent green paint layer. Ce marché privé de l'art privilégie donc les œuvres destinées à être accrochées au mur, de petites dimensions, comme l'est La Jeune Fille à la perle (44,5 × 39 cm)[33]. Les 9 100 photos « ont été automatiquement capturées et assemblées pour former une image panoramique finie où un pixel équivaut à 4,4 microns Â». ». van Ruijven […]. « Les quatre points naturels d’intérêt encerclent la totalité du visage. Vermeer mixed minute quantities of vermilion and yellow ochre with white lead for the flesh tones in the girl's face. Il semble toujours désindividualiser ses modèles, comme départiculariser l'univers : pour obtenir, non des types, mais une abstraction sensible qui fait penser à celle de certaines, « les navires de commerce apportaient souvent […] de fabuleuses nouvelles et des reliques du monde entier », « la vanité des choses humaines et des désirs », « même si le scénario en est imaginaire, ce film offre malgré tout un véritable contenu didactique », « promouvoir l’aspect créatif des Legos », « il y a une fièvre incroyable autour de ce tableau », « Veille à ce que tes ombres et lumières se fondent sans traits ni lignes comme une fumée », C'est ce que démontre un décompte des femmes apparaissant dans les œuvres de Vermeer. La firme de jeux vidéo Nintendo montre qu'il est possible d'en faire la reproduction sur sa console afin de promouvoir un de ses jeux[156]. Cette hypothèse, notamment avancée avec prudence par Walter Lietdke[81], justifierait la datation du Portrait d'une jeune femme vers 1665-1667, soit aux alentours de l'exécution de La Jeune fille à la perle[82]. Le peintre a principalement utilisé trois pigments pour ces tons de bleus : du lapis-lazuli (produisant du bleu outremer), de l'indigo[105] et de la céruse, appelée aussi « blanc de plomb »[106] (produisant du blanc). « La jeune fille à la perle répète cette tension entre la position du corps (parallèle au plan du tableau) et le regard vers le spectateur (perpendiculaire au plan du tableau) qui définissait déjà le personnage central de. www.sanslimitesn.com S'informer Pour Informer En repassant sur les traits de l'image projetée, l'artiste obtient un dessin préparatoire d'une précision quasi photographique. La Jeune Fille à la perle de Johannes Vermeer peint vers 1665, exposé au Mauritshuis de La Haye Delft , au XVII e siècle , l'âge d'or de la peinture hollandaise . À partir de là, on en a déduit que le tableau avait pu être acheté à Vermeer ou à sa femme par Pieter van Ruijven. Il a ensuite été recouvert d'une mince couche d'outremer pur. L'économie réalisée par l'emploi d'un modèle non rémunéré est également non négligeable[55], et aurait pu en partie compenser l'achat de pigments coûteux[56]. Outre Johannes Vermeer, les peintres les plus représentatifs en sont Gerard ter Borch, Ferdinand Bol, Frans Hals ou Rembrandt. Sarbacane (avr 2015) La Jeune Fille à la perle est devenue, près d'un siècle et demi après sa redécouverte, une œuvre majeure du patrimoine artistique mondial, qui suffit à caractériser pour le grand public le Mauritshuis, le musée qui l'abrite. Albert Blankert, « L'œuvre de Vermeer dans son temps », « La Jeune Femme a des traits assez disgracieux, les yeux très écartés, les lèvres longues et fines, le front haut […]. […] La recherche en archives a amplement montré que le foyer de Vermeer était soudé, plein d'enfants et de musique. De même, la gamme de jouets de construction Lego l'utilise parmi cinq autres tableaux de maîtres dans « une série de six magnifiques prints » afin de « promouvoir l’aspect créatif des Legos »[155]. « Ainsi, connais-tu un peintre nommé Vermeer qui, par exemple, a peint une dame hollandaise très belle, enceinte. Les employés de Hirox ont poussé plus loin leur analyse en choisissant dix zones spécifiques du tableau pour les générer en 3D et ainsi créer une sorte de topographie du travail de l’artiste à une échelle microscopique. ». Récemment, le tableau a fait l'objet de déplacements lors d'une exposition itinérante dans le monde entier, à l'occasion des travaux de réhabilitation du Mauritshuis qui ont duré deux ans jusqu'au 27 juin 2014[160] et intitulée « Vermeer, Rembrandt et Hals : chefs-d'œuvre de la peinture hollandaise du Mauritshuis »[161]. ». HRImag est une publication spécialisée s'adressant aux professionnels du milieu HRI du Québec. Il s'agit d'un procédé optique d'aide au dessin, permettant de projeter l'image d'un modèle sur une surface plane, où elle apparaît toutefois plus petite et à l'envers. « L'éclat chromatique de ce pigment peut être parfaitement apprécié, là où il a été appliqué pur (avec du blanc de plomb) dans le rendu de la partie bleue du turban de la jeune fille. Pour d'autres, il pourrait s'agir d'Élisabeth (Lijsbeth), la deuxième fille de Vermeer, certes plus jeune, mais, selon la date à laquelle on considère que l'œuvre a été peinte, possiblement âgée de 10 ans[50]. La jeune femme est vêtue de ce qui semble être une veste, au tissu lourd offrant peu de plis d'une couleur ocre foncé, voire marron, rehaussée d'un col blanc. « Le film est très beau, mais j'ai passé un moment difficile avec le personnage de Mme Vermeer. De plus, Vermeer propose sa propre version de la technique du sfumato que le maître italien avait théorisée puis utilisée dans son œuvre[Note 1]. Réécouter "Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" au Louvre : l'expo qui veut changer le regard sur le génie hollandais écouter (5 min) 5 min Yellow ochre is the principle pigment of […] lighter yellow tones (mixed with lead white) of the falling scarf. « Le modèle moins gracieux que l'on voit dans la, « Lorsque Vermeer est mort, il avait onze enfants, dont sept ou huit étaient des filles. De manière générale, les historiens de l'art reconnaissent un contexte bien documenté et bien décrit[149]. La peinture La Jeune Fille à la perle réalisée par Johannes Vermeer aux alentours de 1665 a été numérisée par la filiale européenne d’Hirox. Les no 38, 39 et 40 du catalogue de cette vente, qui ne comporte pas moins de vingt-et-une œuvres de Vermeer[19], sont respectivement désignés comme tels : « Tronie en habits anciens, d'un art consommé » (vendu 36 florins), « Un autre de Vermeer » 17 florins), « Pendant du même » (vendu pour la même somme)[10]. À côté de l'école caravagesque d'Utrecht, certains historiens d'art évoquent même une « culture du caravagisme de Delft », tant cette tradition picturale s'est intensément propagée dans la ville de Vermeer[37]. », « [Le professeur d'astronomie théorique Vincent] Icke pense que le bijou pourrait être fait de verre argenté ou d'étain poli. Elle a été dépeinte comme une personne très désagréable. Jeune femme écrivant une lettre (vers 1665-1666). Elle a servi de modèle dans beaucoup d'œuvres [de Vermeer]. Paul Jamot, l'un des premiers biographes d'Edgar Degas écrit en 1924 à propos du portrait de Mademoiselle Dihau au piano : « [...] dans une peinture sobre et presque sévère, je ne connais rien de supérieur, pour la science et pour la vérité non moins que pour le style, à ce visage de Mlle Dihau, tourné de trois quarts, à ce modelé plein des joues, à cet arc des lèvres, à ce dessin des yeux qui nous regardent par-dessus l'épaule, presque avec le regard de la jeune fille au turban bleu de Vermeer[153]. Grâce à un microscope 3D surpuissant capable de zoomer 10 000 fois, le tableau actuellement exposé au Mauritshuis à La Haye (Pays-Bas), a été photographié à 9 100 reprises. Les effets de réel, qui font d'abord penser à une représentation fidèle de l'individualité du modèle, restent des leurres[76]. En 1994, il bénéficie d'une restauration qui permet de mieux en apprécier la qualité mais aussi de comprendre plus précisément la technique employée par Vermeer. C'est ce que Lawrence Gowing, professeur d'histoire de l'art au King's College de Londres, a tâché de démontrer à partir d'une analyse aux rayons X au tout début des années 1950[67]. Le traitement de l'arrière-plan de l'œuvre contraste avec celui, clair, riche et coloré, que Vermeer propose habituellement dans ses portraits. Small hairs from Vermeer's brush are found in the half-tones of the flesh areas. This young woman seems to be wearing a glass "drop earring" which has been varnished to look like an immense pearl. ». De nos jours, le tableau, le plus populaire de Vermeer, est tenu pour un des chefs-d'œuvre du peintre en raison de sa composition et de l'atmosphère qu'il dégage. Concernant le modèle, on ignore si la jeune fille représentée est une simple femme de Delft, une servante de la famille, ou une des filles de Vermeer. La peinture de Johannes Vermeer se dévoile à alors sous un nouveau jour. « L'exposition du fameux tableau de Vermeer "La jeune fille à la perle" suscite une véritable frénésie à Bologne, seule ville d'Europe où elle sera montrée cette année avant de retourner au Mauritshuis de La Haye. Les causes de ce vieillissement restent multiples, et sont dues à l'effet combiné des restaurations successives de la toile, des différentes retouches, de l'évolution du liant utilisé par Vermeer, riche en huile de lin, et de la décoloration partielle de l'indigo[102]. Pour cela, se reporter à la colonne, Le premier à avoir exposé la théorie selon laquelle Vermeer aurait eu recours à la, « la qualité esthétique ne peut pas être expliquée techniquement. « Puisqu'on sait que Vermeer a continué à utiliser généreusement ce pigment même dans les dernières années de sa vie, alors qu'il connaissait une situation financière de plus en plus mauvaise dans le contexte de la guerre avec la France, il est probable que son riche mécène Delft Pieter van Ruijven en ait lui-même assumé le coût. « La connaissance de Vermeer de l'art italien était suffisamment large pour qu'il soit appelé, en 1672, comme expert pour aider à régler un différend quant à l'authenticité d'un ensemble de peintures censées être de la main de Titien, Michel-Ange, Giorgione, Raphaël et d'autres maîtres. ». ». Il semble que l'œuvre n'ait pas reçu de titre spécifique à sa création, et ait d'abord été désignée par sa seule appellation générique de « tronie »[10]. La pose « regard par-dessus l'épaule » peut être un emprunt au Portrait d'homme (dit l'Arioste) du Titien, peint 150 ans plus tôt. […] There is every sign that the family was happy. Au printemps 2020, une petite équipe française, de l’entreprise japonaise spécialisé dans l’optique Hirox, a réalisé la numérisation du chef-d’œuvre du peintre néerlandais Johannes Vermeer, La Jeune Fille à la perle, peint en 1665. Pour composer une œuvre aux jeux de lumière très fins et doux[89], Vermeer emploie une palette d'à peine plus d'une dizaine de pigments[90]. Maria was born around 1654 and would have been 13, 15, and 16 if the paintings in question are dated 1667, 1669, and 1670, respectively. ». Enfin, la perle peut être une évocation de la préciosité morale de celle qui la porte, car elle représente un trésor caché (comme elle est cachée dans la coquille de l'huître) que seul un effort permet de découvrir[135]. Le choix de représenter une jeune fille claire sur un fond sombre pour accentuer le contraste, et ainsi l'effet de présence, correspond en effet aux préconisations de Léonard, telles qu'elles sont formulées dans le fragment 232 de son Traité de la peinture[3]. It is no wonder that people are enraptured by the glow of her innocent, exquisite gaze. De même, et en dépit de la présence de la célèbre Leçon d'anatomie du docteur Tulp de Rembrandt ou de la non moins réputée Vue de Delft de Vermeer, la toile constitue l'argument essentiel des sites de tourisme pour inciter à la visite du Mauritshuis[148]. Ce travail donne lieu à une véritable mise en scène puisqu'il se déroule non pas dans le secret du laboratoire du musée, mais sous les yeux mêmes du public[24]. Like objects through the camera obscura, Vermeer's forms are defined by contrasting areas of light and dark color rather than by hard outlines. Dans le cas de La Jeune Fille à la perle, il s'agit seulement de représenter un personnage portant un vêtement exotique[60]. Ce n'est qu'à partir de 1921 que l'œuvre fait aussi l'objet d'expositions en dehors des Pays-Bas. She was portrayed as a very unpleasant individual. BookBowse : Is Girl with a Pearl Earring a true story? De 1881 à 1902, des Tombe prête le tableau au Mauritshuis, avant de le léguer au musée à sa mort, en décembre 1902, legs finalisé en 1903. ». « La technique picturale de Vermeer a été particulièrement bien étudiée sur ces deux tableaux lors de leur récente restauration en public organisée au musée Mauritshuis de La Haye. Et, bien sûr, la perle brillante. The blue part of the turban was painted with natural ultramarine, an extremely costly pigment made of crushed lapis lazuli that Vermeer's contemporaries rarely used. De même, l'hypothèse centrale du film, à savoir que le modèle de Vermeer pour la conception de La Jeune Fille à la perle a été une servante nommée Griet se révèle certainement inexacte car les recherches penchent plutôt vers l'hypothèse de la propre fille de Vermeer, Maria[2]. Coiffé du turban, le visage n'est pas rond mais ovale et légèrement penché. Tant de lumière irradie du chaste visage d'Elizabeth et de la jeunesse de son teint que la boucle d'oreille, en comparaison, se réduit à un point de détail indigne d'être mentionné ! Une explosion de nouveaux détails s’offre aux yeux des amateurs et des professionnels dans un site interactif dédié et entièrement gratuit où l’on peut zoomer dans les moindres recoins de l’œuvre. Les choix de représentation ressemblent de plus à ceux utilisés dans le Portrait d'une jeune femme, actuellement conservé au Metropolitan Museum of Art de New York ; les deux toiles sont par conséquent systématiquement comparées, soit pour être rapprochées, jusqu'à en devenir des pendants possibles l'une de l'autre[63], soit au contraire, pour être distinguées[64], voire nettement opposées[65].

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