Une fois la révolution dâOctobre lancée, la seule solution pour les pauvres consistait à aller jusquâau bout. L'Armée rouge est la seule véritable armée unifiée durant la guerre civile. Néanmoins des troupes au sol sont aussi envoyées par certains pays. A de nombreuses reprises ils ont interpellé les menchéviks et les SR dans ce sens. La monnaie qui ne vaut plus rien a disparu et on assiste au retour du troc[25]. Et en effet, Kornilov était clair : « Même s'il faut brûler la moitié de la Russie et verser le sang de trois quarts de la population, nous le ferons si c'est nécessaire pour sauver la Russie ». », République soviétique de Donetsk-Krivoï-Rog, Parti socialiste-révolutionnaire de gauche, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, République montagnarde du Caucase du Nord, Intervention alliée pendant la guerre civile russe, vaste révolte des paysans de la région de Tambov, révolte de la flotte française de la mer Noire, Crimes et violences de masse des guerres civiles russes, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_civile_russe&oldid=179804413, Bataille ou opération de la guerre civile russe, Article contenant un appel à traduction en russe, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Victoire des Bolcheviks en Russie, Ukraine, Géorgie, Kazakhstan, Arménie, Azerbaïdjan et Biélorussie ; défaite des Bolcheviks dans les, en Sibérie occidentale (armée de l'amiral. Le nombre de civils disparus au cours des hostilités est relativement limité : on compte quelques milliers dâhabitants disparus sous les bombardements ou tués par les troupes dâoccupation. De janvier 1919 à janvier 1920, un blocus total décidé par les puissances étrangères frappe la Russie tout entière. La révolution russe d' octobre 1917 a produit une guerre civile entre le gouvernement bolchevique et un certain nombre d'armées rebelles. Bien qu'ils aient rencontré (et réprimé) des résistances populaires virulentes, leur programme a été finalement mieux reçu des masses que celui des Blancs, lequel tendait au retour pur et simple à l'état des choses antérieur. Bilan de la première guerre mondiale ... La guerre a tué environ 13 millions dâhommes (y compris les morts de la guerre civile russe qui succéda à la révolution dâoctobre 1917). Amazon.in - Buy La guerre civile russe - 1917-1922 book online at best prices in india on Amazon.in. Elle comptait des centaines de milliers de militants politiques, dâouvriers, de petits paysans, de jeunes absolument déterminés à chasser le tsarisme, à instaurer une société meilleure. Read reviews from worldâs largest community for readers. 1917. Bilan: La 1 guerre mondiale et ses conséquences. La signature de ce traité très défavorable va soulever beaucoup de colère nationaliste, y compris dans la gauche révolutionnaire : cela va être le principal motif du retournement de la majorité des SR de gauche contre les bolchéviks. Les conséquences dues à la prise du pouvoir par l'Armée Rouge sur les conditions et le niveau de vie de la population 28 7. Kautsky reproche au pouvoir bolchevique d'être une dictature plus blanquiste que marxiste, dont il estime la politique arbitraire et anti-démocratique. La victoire de la toute nouvelle Armée rouge à Kazan le 10 septembre 1918 symbolise la fin du recul soviétique. La présence de ces obus dans l'environnement génère également une pollution des sols[4],[5]. Read La guerre civile russe - 1917-1922 book reviews & author details and more at Amazon.in. Dans les espaces russe et soviétique, la société a été marquée plus profondément que nulle part ailleurs par la guerre dans la première moitié du XXe siècle. Deux de ses livres anti-bolchéviks conduisent à des contre-attaques notables : en 1918 Lénine écrit La Révolution prolétarienne et le renégat Kautsky et en 1920 Trotski écrit Terrorisme et communisme[13] (sous-titré L'Anti-Kautsky). À tout prendre, la paysannerie a donc préféré la victoire des « Rouges ». Cependant, elle n'a pas existé d'emblée, et a dû être constituée dans l'action. Pourquoi les Rouges ont-ils gagné ? Entre 1918 et 1921-1922, se met en place un État révolutionnaire : la guerre civile est en même temps perçue comme la poursuite de la révolution[5]. La guerre civile russe n'oppose pas simplement les révolutionnaires bolcheviks aux « Blancs » monarchistes partisans du retour à l'ancien régime tsariste. De toute façon, la saignée est énorme, dâautant plus quâelle vient après celle de la Première guerre mondiale. Il dispose de relais nombreux parmi les anciens officiers tsaristes, y compris sur Moscou et Saint Petersbourg. L'armée des volontaires est formée par le général tsariste Alexéïev. 1917 : Entrée en guerre des. Puis l'Armée rouge défait une à une les armées blanches en commençant par Nikolaï Ioudenitch qui échoue dans sa marche sur Pétrograd en octobre 1919, puis presque simultanément à la mi-novembre Koltchak et Denikine. Leurs derniers restes sont vaincus le 6 juin 1923 près d'Aïan. La guerre civile a accéléré considérablement le processus révolutionnaire par l'introduction d'un « communisme de guerre » particulièrement radical. Dans l'autre camp, la terreur rouge se met en place fin août-début septembre 1918, après les attentats du 30 août contre Lénine et Moises Ouritski (le second mortel). Poilus. Comme le souligne Trotski : "Ou bien Kornilov, ou bien Lénine" - c'est ainsi que Milioukov posait l'alternative. Celle-ci était omniprésente du haut en bas de l'échelle sociale. À la fin de 1919, il est devenu évident pour presque tout le monde en Russie que les bolcheviks avaient gagné la guerre civile. Après 1920, l'Armée rouge contrôle une grande partie du territoire et les Blancs sont cantonnés à la Sibérie. L'Ãglise orthodoxe, qui s'est souvent rangée activement du côté de la réaction (des popes délateurs peuvent même çà et là être responsables de nombreuses exécutions sommaires), doit subir des milliers d'arrestations, d'exécutions, de spoliations et de destructions, le but étant à terme l'éradication non seulement de sa puissance antérieure, mais aussi des croyances religieuses. La période finale de la guerre fut le long siège des dernières forces blanches en Crimée. Les tentatives d'émancipation de minorités nationales, l'action des « armées vertes » paysannes (hostiles à la fois aux bolcheviks et aux Blancs), la défense de projets de société concurrents (Makhnovchtchina anarchiste en Ukraine), l'intervention étrangère, les multiples règlements de compte et les déchaînements de violence spontanés n'ont pu qu'ajouter aux troubles[3]. [10], Le commandant des Etats-Unis en Sibérie, le général William S Graves, déclare dans son compte-rendu : « je suis tout à fait sûr de moi quand je déclare que les anti-bolcheviks en Sibérie Orientale, tuèrent 100 personnes pour chaque tué par les bolcheviks. Le général blanc Lavr Kornilov (mort en 1918) écrit : « Même s'il faut brûler la moitié de la Russie et verser le sang de trois quarts de la population, nous le ferons si c'est nécessaire pour sauver la Russie ». Les pogroms antisémites que perpètrent ou laissent perpétrer les généraux blancs font plusieurs centaines de milliers de victimes et constituent les pires massacres anti-juifs jamais perpétrés avant la Shoah. Lorsqu'au Xe congrès du Parti en mars 1921, Lénine déplore à la tribune la disparition de la classe ouvrière en Russie, Alexandre Chliapnikov, un des très rares dirigeants ayant une expérience du travail en usine, le félicite ironiquement « d'exercer le pouvoir au nom d'une classe qui n'existe pas »…. de lâanglais par M. Pouteau, Ãditions de Minuit, Paris, 1974, p. 139. BILAN ET MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE . Cependant dans un premier temps les bolchéviks, ayant pris l'initiative, semblent facilement victorieux. En effet, l'aile extrême, réactionnaire et tsariste a vite pris le contrôle de l'ensemble de l'opposition aux bolcheviks. Même le bref gouvernement SR de Samara, souvent considéré comme l'un des belligérants les plus modérés, utilisa lui aussi ce type de mesure. (â¦) Jâai vu des individus qui avaient lutté de toutes leurs forces pour lâabolition de la propriété privée courir chez eux avec un peu de farine ou un morceau de hareng en prenant bien soin de les camoufler sous leur manteau pour éviter les regards dâenvie de camarades affamés. On ne peut pas réellement parler d'une seule et même Armée blanche, car les différents fronts étaient séparés, sous différents commandements de généraux blancs. L'efficacité économique n'a pas du tout suivi, surtout dans les conditions désastreuses du temps. Dans le prolongement de « l'âge d'argent » ouvert vers 1900, la littérature et les arts modernes connaissent sous la guerre civile une vraie floraison (notamment dans l'affiche et les arts picturaux, essentiels dans une société massivement illettrée), brillante en dépit de l'extrême dureté des temps. Du côté des Alliés, on considère non seulement que la Russie a trahi son camp, mais aussi qu'elle est dans un tel chaos que le moment est propice pour la dépecer. Au cours de la guerre civile, il y eut 16 armées rouges. Comme le reconnurent plus tard Lénine, Boukharine et dâautres chefs bolcheviks, ils avaient conservé le pouvoir dâEtat mais avaient perdu le prolétariat. Le nombre de civils disparus au cours des hostilités est relativement limité : on compte quelques milliers dâhabitants disparus sous les bombardements ou tués par les troupes dâoccupation. La situation sera dès lors militairement maîtrisée. En août 1922, la guerre finie, l'État bolchevique organise aussi contre ses opposants vaincus le premier grand procès truqué de l'histoire soviétique : les chefs SR, amalgamés à des accusés de droit commun et à des provocateurs, sont jugés au mépris de toutes les règles du droit, et condamnés pour certains à mort[11]. La situation économique de la jeune république soviétique, déjà ravagée par une guerre meurtrière de quatre ans, semble désespérée. S'y mêle ensuite la peur de la contagion révolutionnaire. Les bombardements visent d'autres localités sous contrôle rouge tels que Tchounova, Vikhtova, Pocha, Tchorga, Tavoïgor et Zapolki[7]. À l'instauration du « samedi communiste » travaillé « volontairement » s'ajoutent le rétablissement du livret ouvrier, l'interdiction et la répression brutale des grèves, la déportation des meneurs emprisonnés, le recours aux lock-out, la militarisation du travail, l'instauration d'un travail obligatoire[18]. Plusieurs gouvernements (anglais, français, américain, canadien, japonais, roumain, polonais, grec, tchécoslovaque, italien...) engagent des moyens considérables pour renverser le régime issu de la Révolution dâOctobre, démanteler lâURSS et profiter de ses richesses. Lâéconomiste bolchevik L Kritsman décrivait la situation comme un effondrement « sans équivalent dans lâhistoire de lâhumanité ». », « Vive les soviets sans les communistes ! Par exemple lorsque le Comité militaire révolutionnaire publie sans en référer à personne un décret qui entérine et encourage la «âjustice de rueâ», câest-à -dire le lynchage de contre-révolutionnaires avérés ou supposés. »[3]. Mais il y a aussi les blessés comme... 28 juillet 2009 â 1 minute de lecture Les troupes autrichiennes occupent Odessa, les Japonais débarquent à Vladivostok, les Turcs pénètrent dans le Caucase. La guerre civile russe sera un maelstrom qui va entraîner les acteurs dans un tourbillon où aucun acteur ne sera en mesure de contrôler les circonstances pendant ces cinq années. Les pogroms antisémites que perpètrent ou laissent perpétrer les généraux blancs font plusieurs centaines de milliers de victimes et constituent les pires massacres anti-juifs jamais perpétrés avant la Shoah. La guerre civile commence en novembre 1917, aussitôt après la prise de pouvoir par Lénine. L'aile réactionnaire et tsariste a vite pris le contrôle de l'ensemble de l'opposition aux bolcheviks. Reconnaissance des dettes contractées par les précédents gouvernements de la Russie. Elle avait déjà conduit à la révolution de février 1917. La Guerre civile russe, successive à la Révolution dâOctobre a duré exactement cinq ans, du 29 octobre 1917 au 25 octobre 1922. Les pertes humaines (rapportées au nombre dâhommes actifs) : France : 10,5% Léon Trotski prend énergiquement la direction de l'Armée rouge, fondée dès le 23 février 1918 : de près d'un million d'hommes à la fin de l'année 1918, elle en compte plus de 5 millions deux années plus tard, volontaires ou conscrits. Début mai 1918, on compte 64 camps de concentration comprenant 81 000 prisonniers (soit 6 % de la population adulte finlandaise), essentiellement répartis au sud du pays. Sous pression du Japon, le pouvoir bolchévik fera exécuter Triapitsyn. Face aux bolcheviks et aux monarchistes, une troisième force, issue du monde rural, émerge. Guerre civile russe Rapporteur général du budget Au sein de lAssemblée nationale et du Sénat français, les rapporteurs généraux des commissions des finances, de léconomie générale et du contrôle budgétaire, appelés rapporteurs généraux du budget, sont ⦠Serge Wolikow, dans « Que reste-t-il de la révolution d'Octobre ? Guerre civile russe. Le 22 octobre 1919, alors que Petrograd est soumise à lâoffensive de lâArmée Blanche de Ioudenitch, soutenu par le gouvernement britannique, et risque de tomber, Trotski publie lâordre du jour n° 158 exigeant le respect de la vie des prisonniers : « Camarades soldats de lâArmée rouge ! Intervention alliée pendant la guerre civile russe, vaste révolte des paysans de la région de Tambov, comité formé d'ex-membres de l'Assemblée constituante. La classe ouvrière elle-même s'était disloquée : Moscou était passée de 2 000 000 d'habitants à 1 200 000, et Pétrograd de 2 200 000 à 700 000. Bien que la majeure partie de la guerre soit terminée en 1920, il a fallu attendre 1922 pour que les ⦠La contre-attaque de l'Armée rouge conduit le général Toukhatchevski jusqu'aux portes de Varsovie. La guerre civile, c’est la lutte pour le pain. Pour PiÅsudski, les Bolcheviques sont les moins dangereux des adversaires de la guerre civile russe, car les Blancs ne sont pas prêts d'accepter l'indépendance de la Pologne . Des jeunes femmes en bandeau rouge et des jeunes agitateurs à lunettes nous résumaient lâétat des choses: âfamine, typhus et contre révolution partoutâ. Dès les lendemains d'octobre 1917, les bolcheviks n'ont pas hésité non plus à mettre sous séquestre les avoirs privés détenus dans les coffres-forts des banques, ou à collectiviser les vastes appartements bourgeois ou nobles, dont les anciens propriétaires sont souvent expulsés voire réduits à la rue. Vive la guerre civile ! Les déclarations incendiaires ne sont pas moins présentes dans le camp opposé. "Terreur rouge", la genèse de la violence en Union soviétique En 1918, le gouvernement bolchevik a lancé une campagne de détentions et d'exécutions de masse destinée à réduire au silence ses ennemis politiques et, ce faisant, a ouvert la voie à des décennies de violence en URSS. Le philosophe anglais Bertrand Russel décrit après son son voyage en 1920 un Etat stabilisé, n'étant plus vraiment menancé « de l'extérieur » : « Je crois que tous ceux qui sont allés en Russie ces temps derniers sont convaincus que le gouvernement actuel est stable. Des « armées vertes » formées de réfractaires à l'enrôlement se forment dans les forêts et les campagnes, et se battent tour à tour ou simultanément contre les deux armées. Youdenitch était aux portes de Petrograd, Koltchak arrivait de Sibérie et Denikine dâUkraine. Alors les Blancs furent débordés et leurs dernières troupes évacuées vers Constantinople en novembre 1920. La difficulté énorme que représente le maintien d'un système carcéral aussi massif dans une Finlande détruite par la guerre civile amène rapidement le gouvernement d'Helsinki à mettre en place des lois d'amnistie. On dit souvent que cette guerre civile a commencé en 1918, mais des combats acharnés ont commencé en 1917. En 1922, 4 500 000 enfants russes nâont ni père ni mère ni famille les prenant en charge. « Si mes études et mes observations de jeunesse ne mâavaient pas convertie à la philosophie matérialiste, ma vie en cette période de « communisme de guerre » aurait suffi à le faire. En mars 1921, les marins de Kronstadt, célébrés jusque-là comme les « héros et gloire de la révolution » (Trotsky) se révoltent au cri de « Vive les soviets, à bas les bolcheviks ! L'Empire russe était de loin le pays d'Europe avec la plus lourde tradition de violence politique et sociale. Il m'a semblé intéressant de regrouper ici quelques références bibliographiques relatives à la "migration" qui a suivi la révolution russe et la guerre civile de 1917-21, et qui fut l'une des plus massives du XX° siècle. Sillonnant le pays à bord de son train blindé devenu vite légendaire, Trotsky va d'un front à l'autre redresser la situation militaire, organiser les troupes et galvaniser les énergies. Par ailleurs, des trains de propagande ont sillonné tout le pays pour assurer l'éducation révolutionnaire des masses, également offerte aux innombrables conscrits et volontaires de l'Armée rouge. Environ 30 % des officiers tsaristes auraient choisi l'Armée rouge, par intérêt, par patriotisme ou… par souci de l'ordre[9]. La famine de 1920-1921 fait elle-même plusieurs millions de morts parmi des paysans déjà très éprouvés par la guerre et par la violence des collectes forcées. Frete GRÁTIS em milhares de produtos com o Amazon Prime. On assiste à des cas de cannibalisme. Par Jean-Jacques Marie. à lâEst : guerre civile russe, guerre soviéto-polonaise Document cité dans 14-18 : la catastrophe, Les collections de lâHistoire, n° 61, octobre 2013, p. 31. Quant aux syndicats, peu bolchevisés en 1917 mais transformés en courroie de transmission pendant la guerre civile, Trotsky propose fin 1920 leur « militarisation », suscitant de vives polémiques au sein du Parti. La prise de la capitale, La nouvelle politique économique des Soviets et la révolution mondiale, Ma vie - 37. La guerre civile syrienne â ou révolution syrienne â est un conflit arm ... puis président du gouvernement russe de 2012 à 2020. à côté des différents camps, de nombreux chefs de guerre et aventuriers profitent de l'effondrement de l'autorité en Russie pour piller, massacrer et s'autoproclamer dirigeants de territoires plus ou moins vastes. Il parlait d'une transmission du pouvoir aux soviets qui serait soutenue par l'ensemble des socialistes, c'est-à -dire une très large majorité du peuple. Fin 1921, il ne restera plus que 900 emprisonnés politiques. La Terreur blanche fait 35 000 morts dans un pays de 4 millions d'habitants. Dans la chaleur d'un discours à Petrograd, Grigori Zinoviev s'emporte en 1919 jusqu'à parler d'anéantir les dix millions de Russes hostiles à la révolution. Les questions d'organisation du travail, Terrorisme et communisme - 8. L'Empire russe déclenche sur le front de l'Est une offensive en Pologne orientale mais est sévèrement battue. Lâarticle dresse un bilan historiographique des études consacrées au sort des prisonniers des armées allemande, austro-hongroise et ottomane retenus captifs sur le territoire de la Russie. LES CONSEQUENCES DE LA GUERRE SUR LA POPULATION DE L'EMPIRE RUSSE 26 6.1. Le territoire soviétique atteint sa configuration historique ; il consolide son pouvoir sur ses marges orientales (Extrême-Orient russe, Mongolie) ; les révoltes paysannes localisées en Ukraine et dans le Sud de la Russie sont réduites courant 1921. 6. Printemps 1918 : Premières armées blanches, « Là où on fusille les gens comme des chiens, règnent la paix, la prospérité et un sens très fin de la légalité ». Les Britanniques emploient des armes chimiques développés pendant la guerre contre l'Allemagne et l'Empire ottoman, 50 000 « M Devices », des bombes contenant de l'adamsite, sont envoyées en Russie. Les fronts adverses s’effondrent les uns après les autres, et les puissances étrangères se retirent.