Dans ce texte, explique Hervé Leuwers, Robespierre veut démontrer que « le gouvernement révolutionnaire repose à la fois sur la vertu, parce qu'il est républicain par essence, et sur la terreur, parce qu'il est despotique par nécessité. À l’origine de la Convention nationale, élue au suffrage universel, Robespierre était l'une des principales figures de la Montagne avec Georges Danton et Jean-Paul Marat. Date représentée : Dimensions : Hauteur 60 - Largeur 50. M. le Duc de LÉVIS MIREPOIX délégué de l’Académie française. Demandons la fidèle exécution des lois ; non pas de celles qui ne savent que protéger les grands scélérats et assassiner le peuple dans les formes ; mais de celles qui protègent la liberté et le patriotisme contre le machiavélisme, et contre la tyrannie[88]. Mais le 3 floréal an II-22 avril 1794, tous les cinq ainsi que Prieur de la Côte d'Or signent pour les petites Antilles françaises - Guadeloupe, Martinique, Sainte-Lucie - la nomination d'un troisième commissaire, Sijas, sur demande des deux autres, Victor Hugues et Pierre Chrétien. Et ses maladies, Annales historiques de la Révolution française, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Déclaration de guerre de la France au roi de Bohême et de Hongrie, François Alexandre Frédéric de la Rochefoucauld, Liste des personnalités de la Révolution française, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Exécution_de_Maximilien_de_Robespierre&oldid=176229503, Portail:Révolution française/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Patrice Gueniffey, « Robespierre: itinéraire d'un fanatique », Anatole de Gallier, « Robespierre, ses principes, son système politique » (, Voir Albert Mathiez, « Robespierre terroriste », dans, Maximilien de Robespierre (introduction et notes explicatives par, Jacques Solé, « Robespierre, apologiste de la Terreur (, The coming of the terror in the French Revolution, Cambridge and London, Harvard University Press, Cette phrase est attribuée à Reubell dans, « Citoyen notre collègue, nous avons emporté du sein de la Convention et dans notre captivité un sentiment profond de reconnaissance excité par l'opposition généreuse que tu formas le, « Qu'il seroit beau, Robespierre (si la politique le permettoit) dans le moment d'un hommage aussi solennel, d'annoncer une amnistie générale en faveur de tous ceux qui ont résidé en France depuis le temps voulu par la loi, et dont seroient seulement exceptés les homicides et les fauteurs d'homicide », « Ô toi, qui trois fois nous as garantis de la fureur des hommes cruels qui demandaient nos têtes ; toi, qui as si bien su distinguer entre les effets de l'erreur et du crime, c'est à toi qu'il appartient aujourd'hui d'achever ton ouvrage et d'accélérer la décision de notre part que mille et mille incidents peuvent encore reculer d'une manière indéfinie », Albert Mathiez, « Robespierre terroriste », dans, Benoît-Louis Le Duc, dit l'abbé Le Duc, né le. Au contraire de leurs prédécesseurs, ces auteurs jugeaient que Robespierre marquerait durablement l'histoire, sa figure émergeant seule de cette période. Florence Gauthier, « Inédits de Dufay, Santerre, et L. Leblois au sujet de l’arrivée de la députation de Saint-Domingue à Paris », Yves Bénot, « Le rapport Saint-Just sur les colonies », dans, Claire Blondet, « Quand les terroristes font le procès du colonialisme esclavagiste, les esclavagistes organisent son oubli » Florence Gautier (dir), Jean-Claude Halpern, « Sans-culottes et ci-devant esclaves », in. C'est aussi le cas d'une station du métro de Paris sur la ligne 9 (Mairie de Montreuil - Pont de Sèvres), dans la commune de Montreuil, et ce, depuis le Front populaire[339]. Le 2 juin, elle finit par céder, sous la menace des canons de François Hanriot[166]. File; File history; File usage on Commons; File usage on other wikis Robespierre veut instaurer une nouvelle religion: le culte de l'être suprême. En 1989, Ana Richardson, une artiste franco-argentine, a réalisé dans un matériau transparent une statue de Robespierre dessinée par ordinateur et découpée au laser. Sa première intervention à la tribune parlementaire date du 18 mai 1789 ; il prit la parole environ soixante fois de mai à décembre 1789, une centaine de fois en 1790 et autant de janvier à la fin de septembre 1791. Il balbutia quelques excuses et rejeta les mesures prises sur la gravité des circonstances. Selon le témoignage de sa sœur Charlotte, lorsque ce dernier vint le voir à son retour de Lyon, Robespierre lui « demanda compte du sang qu'il avait fait couler et lui reprocha sa conduite avec une telle énergie d'expression que Fouché était pâle et tremblant. Selon l'Incorruptible la Convention ne devait pas surveiller les consciences de chacun. Une bigarrure existe cependant encore entre les prêtres déprêtrisés et les non-déprêtrisés ; cela forme l’objet d’une jalousie de commune à commune ; c’est même un moyen de fanatisme, qu’il faudrait peut-être extirper en décrétant que chaque citoyen payerait son ministre. Sans prétendre à l'exhaustivité, ont été baptisés de son nom : Par ailleurs, un stade est à son nom à Rueil-Malmaison et un cinéma à Vitry-sur-Seine. Charlotte, dans ses Mémoires, affirme que l'attitude de Maximilien avait connu un grand changement, à l'époque et que, conscient d'être en quelque sorte le chef de la famille, il avait pris un tour plus grave et sérieux. Jean Massin rappelle que le 28 juillet 1790 à l'assemblée constituante il s'était opposé à Mirabeau quand celui-ci réclamait la proscription du duc de Condé. Il regrette par voie de conséquence l'assimilation de l'amnistie de mars 1792 à une grâce. Pour Jean Massin, « le texte rédigé par Robespierre disait le maximum possible dans les limites de la prudence et de la légalité. Le dernier jour, une partie des députés de droite étant restés assis sur leurs bancs lors du vote de la déclaration des droits, Robespierre s'opposa aux députés qui, comme Billaud-Varenne, réclamaient l'appel nominal, afin que la France entière connût lesquels de ses représentants « s'étaient opposés à son bonheur ». » Les travaux de Patrice Gueniffey et de Laurent Dingli se situent dans leur droite ligne. Si maints historiens estiment qu'il disposait d'un ascendant réel, le considérant comme le « maître » du comité de salut public, de la Terreur, de la révolution ou de la France[187],[188], plusieurs autres contestent l'idée qu'il y ait exercé une quelconque prépondérance et jugent qu'au contraire, il fit l'objet de vives contestations parmi ses collègues[189],[190]. Sa première grande fierté est d’être élu député du Tiers état aux Etats généraux de 1789. Le 27 prairial (15 juin), Vadier présenta à la convention un rapport sur une prétendue « nouvelle conspiration » – l'affaire Catherine Théot –, montée de toutes pièces par le Comité de sûreté générale, et obtint le renvoi de la prophétesse et de dom Gerle devant le Tribunal révolutionnaire. Elle a été outragée, avilie, et elle ne s'est point vengée. La promotion 1968-1970 de l'École nationale d'administration a également choisi le nom de Robespierre[339]. Les deux filles, Charlotte et Henriette, sont recueillies par leurs tantes paternelles qui pa… » La Convention rejeta cet avis, de même que celui de Saint-Just, qui demandait la mise hors-la loi du roi, mais l'acquittement devenait invraisemblable[144],[145]. Robespierre n'a jamais caché sa foi, commune à l'époque, en un Être suprême. Le 14 avril 1792, il préféra démissionner du poste d'Accusateur public, ne voulant pas être compromis par les erreurs qu’il pressentait devoir se produire[78]. Il vécut dans cette maison jusqu'à sa mort[71],[72]. On jeta les têtes et les troncs dans une fosse commune et on répandit de la chaux vive pour que le corps de Maximilien de Robespierre ne laisse aucune trace[2]. Le nom de Robespierre venant en tête de la liste, Robespierre aurait dû en prendre la présidence, mais il la refusa. Plusieurs pays étrangers lui ont aussi rendu un hommage philatélique. De l'avis de Jean-Paul Bertaud, également, les historiens Alphonse Aulard et Mathiez se sont trompés en reprenant la thèse royaliste d'un complot jacobin à l'origine du 10 août, pour mettre en valeur le rôle supposé, l'un de Danton, l'autre de Robespierre ; l'Incorruptible était pour lui « dans la nuit du 9 au 10 en retrait », de même que l'ensemble des tribuns révolutionnaires et, si les Jacobins avaient participé au mouvement, ce n'avait jamais été pour le précipiter[116]. Le 4 avril, au lendemain de la dénonciation de Robespierre, la section de la Halle-aux-Blés rédigea un projet d'adresse à la Convention demandant un décret d'accusation contre « les députés coupables », ainsi qu'une loi contre les accapareurs, la destitution des officiers nobles et l'épuration de l'administration[158]. La Commune entre alors en insurrection et le fait libérer, pendant que la Convention le déclare hors-la-loi. La chute et la mort. Mais le terme « Être suprême » ne prêtait plus à confusion, contrairement à « Raison », ce qui explique sa popularité dans tous les milieux. Seul Joseph-Julien Lemonnier, marchand limonadier, commissaire civil de la section de la Maison-Commune, né en 1756 à Paris, est condamné à mort et exécuté le même jour. Henri Guillemin a relevé qu'au sortir de la séance du 5 septembre Robespierre s'est fait insulter, bousculer et menacer d'arrestation par des membres ou des députés proches du club Massiac, mais qu'il « aura l'audace de récidiver le 24 »[222]. De la fin de novembre 1793 au milieu de janvier 1794, il se forma comme un axe Robespierre-Danton pour combattre la montée des Hébertistes et la déchristianisation qui se déchaîna en novembre. L'assemblée électorale se tint à l'Évêché du 2 au 19 septembre et l'élut dès le 5 septembre, au premier tour de scrutin, premier député de Paris, par 338 voix sur 525[127],[128]. Maximilien de Robespierre déclara dans ce contexte : « Il faut que nous nous emparions des comités et que nous passions des nuits à faire de bonnes lois ». Par ailleurs, sa bourse à Louis-le-Grand passa à son frère cadet, Augustin[24]. Tous les colons qui ont été membres de l'assemblée de Saint-Marc et de celle connue depuis sous le nom d'Assemblée coloniale, les agents de ces assemblées actuellement en France, et les membres des clubs de Massiac et des colonies, seront mis en état d'arrestation », « indiquent qu'à la fin mars 1794, la nouvelle Commune robespierriste relaya la politique entamée par Chaumette et les Hébertistes, peu avant leur élimination, d'arrestations massives des membres d'assemblées coloniales, symboles vivants de l'aristocratie de la peau », « Il nous a paru que dans vos dernières opérations vous avez frappé trop violemment sur les objets du culte catholique. La chute de Robespierre conduisit également à la remise en cause de la politique dirigiste, démocratique et sociale pratiquée par ce gouvernement afin de satisfaire le mouvement populaire des sans-culottes[288]. Presses universitaires de France, 1958, t. VII : Discours (. Cette pétition, qui donnait à cette épuration la forme d'une consultation nationale, fut rejetée par la Convention, ce qui, après l'acquittement de Marat devant le tribunal révolutionnaire[162], le déclenchement de la guerre de Vendée et le soulèvement de Lyon, favorisa le développement d'une atmosphère de crise dans la capitale. Monté à la tribune pour se défendre, l'Incorruptible fut interrompu par Louvet, qui profita de l'occasion pour prononcer le réquisitoire qu'il préparait depuis des semaines. »[142]. » ), «, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, « On vous a dit sur les Juifs des choses infiniment exagérées et souvent contraires à l’histoire. En 1784, un de ses mémoires envoyé à l'Académie nationale de Metz lui valut une médaille, ainsi qu'un prix de 400 livres. 28 juillet 1794 : supplice de Robespierre et d’une partie de ses complices (D’après « Éphémérides universelles, ou Tableau religieux, politique, littéraire, scientifique et anecdotique, etc. Successivement choisi pour représenter l'assemblée des habitants non corporés de la ville d'Arras (23-25 mars) puis celle des électeurs du Tiers état de la ville (26-29 mars), il fut élu, le 26 avril 1789, par l'assemblée électorale d'Artois, parmi les huit députés du Tiers état. Enfin, des conflits l'opposèrent à des membres du Comité de salut public. Auteur : ANONYME ( - ) Date de création : 1793. Robespierre dut se rendre à l’évidence que, même si les formes avaient changé, l’esprit de l’ancienne justice persistait. De nombreux historiens ont cependant fait de Robespierre le principal théoricien de la Terreur[201]. Le premier, il fit de Robespierre « l'inventeur de l'exécrable et fameuse journée du 2 septembre ». Les deux factions se combattirent en vain pendant deux mois. Le 9 Thermidor, empêché de parler par ses adversaires, il est arrêté avec son frère Augustin et ses amis Couthon, Saint-Just et Le Bas. Oublié des célébrations nationales du Bicentenaire de la Révolution, Robespierre demeure une figure majeure de l'histoire française, comme en témoigne la floraison des associations – les Amis de Robespierre pour le Bicentenaire de la Révolution (ARBR), créés à Arras en 1987, l'Association Maximilien Robespierre pour l'idéal démocratique (AMRID), fondée en 1988 par Marianne Becker – et publications depuis 1989, et un personnage controversé, partagé entre les tenants de l'école jacobine et ceux des écoles néo-libérale et contre-révolutionnaire, entre « des avocats et des procureurs »[314]. La dernière modification de cette page a été faite le 4 novembre 2020 à 12:55. Deux images de Robespierre s'en détachent : une majorité lui est hostile, sans nuance, l'autre partie est « réhabilitatrice, voire célébratrice »[329]. » Tout est dans cette lettre. Le Journal de Perlet expliqua que Robespierre envisageait une nouvelle épuration qui l'aurait conduit vers le trône. ». En ce qui concerne Albert Mathiez, selon lequel Robespierre rédigea les pétitions de plus en plus menaçantes que les fédérés présentèrent coup sur coup à l'Assemblée[96], il est évident, à ses yeux, que celle du 17 juillet réclamait la déchéance.